mardi 20 mai 2014

Elections européennes : position du MRC 18

Elections européennes du 25 mai 2014


Comment exprimer sa volonté de refuser cette Europe là, régler par un traité rejeté par le peuple le 29 mai 2005 ?


Celle qui ne connait que le dogme du marché, dogme qui ne repose que sur la croyance, l'illusion, le déni de réalité,

Celle, néo libérale, qui marchandise le monde, les hommes et les consciences,

Celle d'une technocratie qui édicte normes et règlements selon les exigences des lobbys, relayées idéologiquement par des élites sociales, politiques, universitaires, médiatiques serviles dont les conditions matérielles personnelles sont intrinsèquement liées à cette technocratie,

Celle qui parle d'une libre circulation des travailleurs, laquelle est précisément l'expression concrète de cette marchandise des hommes et de l'illusion de la liberté des consciences. 
Cette soi disant libre circulation des travailleurs n'est que l’élargissement de leur espace de servitude où ils sont réduits à leur seule dimension de main d'oeuvre à bas coût,

Celle des délocalisations vers les pays du moins-disant social,

Celle de la monnaie unique, et de la Banque centrale européenne, monnaie qui prive les peuples européens de leur souveraineté monétaire, économique et financière,

Celle d'une technocratie "hors sol" qui ignore et méprise les peuples, les citoyennetés, les désirs et les particularités historiques, culturelles et voire linguistiques des peuples.

Cette Europe-là, vous pouvez la rejeter par l'abstention,


Parce que voter ce serait légitimer le traité de Lisbonne, qui reprenait le contenu du Traité constitutionnel européen, lui même rejeté par le peuple français lors du référendum de 2005.

- Vous pouvez aussi rejeter cette Europe-là, pour de légitimes scrupules éthiques, par un vote blanc qui peut signifier aussi le désir d'une autre Europe.

- Vous devez signifier votre rejet de cette Europe en refusant tout vote euro libéral, qu'il s'agisse de l'UMP et des sociaux libéraux (PS, écolo, UDI) indistincts quant au fond, tout comme le vote pour les formations euro-béates de tous poils : euro-communautaristes, euro-mystiques, et toutes celles qui en découlent.

- Mais aussi refuser le vote protestataire d'extrême droite, et le vote pour toute formation qui contestent avec morgue la souveraineté citoyenne des peuples, et toutes les valeurs fondamentales qui en découlent.

Au soir des élections européennes du 25 mai, plus forte sera l'abstention et les votes républicains et démocratiques, plus visible sera l'expression du rejet de l'Europe libérale et antidémocratique, celle du mépris de la conscience souveraine des peuples.





Edit le 22 mai 2014.

vendredi 10 janvier 2014

Manifeste


REFAIRE L’EUROPE, ENTIÈREMENT 
CHANGER DE CAP, RÉSOLUMENT 



L'Europe a déraillé. Niant la souveraineté des nations et la liberté des peuples, caporalisant le respect des règles budgétaires et institutionnalisant la concurrence entre tous, se soumettant au grand frère américain ou au petit frère allemand, l'Europe semble renoncer à la démocratie et à l'indépendance. 

L'Europe a déraillé : est-elle capable de marquer l'arrêt pour prendre un nouveau chemin ? 

 L’IMPASSE, 
Comprendre les raisons de l’échec 

Les mêmes choix de politique monétaire nous gouvernent depuis 30 ans. 
  • 1983 : refus d’une sortie provisoire du Système Monétaire Européen 
  • 1992 : traité de Maastricht et politique du franc fort en attendant l’euro, monnaie unique 
  • 2002 : L’euro-monnaie-unique est dans nos poches 

Le discours justifiant ces choix tourne en boucle : prospérité et baisse du chômage nous seraient offertes par l’efficience des marchés et la vertu de la concurrence « libre et non faussée ». Mais les faits sont là, têtus diraient certains. 
L’Europe — les nations qui la composent, les peuples qu’elle abrite — à l’inverse des prédictions répétées, s’enfonce dans un chômage de masse et semble lâcher prise d’avec son histoire, ses ambitions humanistes, sa tradition démocratique, son modèle social. En bref elle ne paraît se voir d’avenir que sous tutelle, allemande dans le scénario le plus européen, américaine dans le scénario majoritaire chez ses dirigeants économiques et politiques, chinoise pour ceux qui aiment les prédictions provocatrices. 

Refusant une analyse objective de « l’état de l’Union » (Européenne), et particulièrement de la zone euro, d’aucuns persistent à vouloir « sauver l’euro ». 
L’outil tant vanté est devenu le dogme, l’objectif auquel tout doit être subordonné. L’euro-monnaie-unique joue contre l’idéal européen et ce résultat était malheureusement prévisible : posé sur un ensemble de nations loin de former une « zone monétaire optimale », l’euro-monnaie-unique tend à renforcer les forts et affaiblir les faibles. Qu’importe, pour nos décideurs bruxellois, la divergence se majore entre pays de la zone Euro ? Ils organisent la convergence caporalisée ! : contrôle des budgets, constitutionnalisation des déficits maximum, dogme de la réduction de la dette publique à marche forcée. 

 Il y a 40 ans, refusant de voir venir le mur (ou sa chute...), les dirigeants de l’Union Soviétique allaient répétant que, non, le socialisme n’avait pas échoué mais que, au contraire, il fallait aller plus avant dans le même sens. Aujourd’hui, nos dirigeants européistes vont répétant que non, l’euro n’a pas échoué, et que si nous sommes dans l’impasse c’est bien par manque d’intégration européenne ! 
Ça ne fonctionne pas ? Allons plus loin et plus fort encore. 

 Pourtant, à ceux qui cherchent d’abord à comprendre et refusent les dogmes, l’évidence s’impose : pour sortir de l’impasse il faut changer de cap, radicalement. 

 L’AMBITION, 
Vouloir l’indépendance et la prospérité 

 En cette fin de deuxième mondialisation depuis la révolution industrielle, nous pouvons faire un atout du grand chambardement en cours depuis 20 ans dans la hiérarchie des puissances (effondrement de l’URSS, montée de la Chine, lent reflux des États-Unis, émergences de nouvelles puissances…). Nous le pouvons, nous le devons. Notre lent déclin n’a rien d’inexorable. 

Occupés par leur face à face, les États-Unis et la Chine libèrent un espace pour une Europe véritablement européenne, indépendante et porteuse de l’avenir des nations qui la composent. Fière d’un modèle social et démocratique que nous envient tant d’autres peuples, la Confédération Européenne des Nations Libres pourrait forger des partenariats privilégiés, en tout premier lieu avec la Russie puis avec les pays de la Méditerranée et, au delà, de tout le continent africain. 
Faisant vivre l’héritage des Lumières, elle participerait activement à l’avènement d’un ordre mondial multipolaire et en paix, inventerait un modèle original de développement soucieux de faire reculer les inégalités et respectueux de notre environnement. A contrario de l’impossible intégration fédérale*, cette confédération renouerait avec la démocratie loin de l’Europe post démocratique qui se profile actuellement. Elle ferait face aux défis du XXIème siècle, préserverait et rénoverait l’État social, assurerait son avenir industriel, allierait croissance et développement solidaire et soutenable, mettrait en route un nouveau modèle 
d’économie mixte, favoriserait la paix dans un monde mutant à pôles multiples, bref se donnerait une nouvelle ambition de civilisation loin de son passé colonial. 

 LE CHEMIN, 
Agir maintenant 

Plusieurs chemins se présentent à nous, certains tout à fait inenvisageables. 

L’effacement de l’Europe ? C’est un de nos futurs possibles. Mais qui pourrait le vouloir vraiment ? Bien triste destinée pour nos nations ! Et un chemin semé de convulsions violentes pour faire renoncer des peuples qui ont bien souvent la mémoire plus longue que leurs élites. 
Une Europe allemande ? Même si l’Allemagne en voulait, ce qui n’est pas certain, ce scénario a peu de chance de rencontrer l’adhésion de ses partenaires européens. On peut même émettre l’hypothèse que ce serait le plus court chemin vers de brutaux replis nationalistes. 


Il est temps de prendre le chemin de la construction d’une Europe vraiment européenne c’est à dire indépendante et assurant l’avenir des peuples qui la composent. 

  1.  revoir le choix de la monnaie unique en acceptant le constat de son échec. Promouvoir l’euro-monnaie-commune, comme garant de notre solidarité de destin et y associer des euros-monnaies nationales pour redonner de l’air aux nations européennes. 
  2. Promouvoir une Europe des coopérations renforcées, à géométrie variable et ainsi retrouver et amplifier la recette qui a fait le succès d’Airbus. 
  3. Porter un plan d’investissement européen ambitieux : indépendance énergétique, équilibre écologique, grands travaux … 
  4. Protéger, renforcer et valoriser notre modèle démocratique et social : contrôle de la Commission et de la Banque Centrale Européenne, investissement des parlements nationaux, réarmement commercial de l’UE, vrais statuts des services publics, sécurité alimentaire et sanitaire. 
  5. Promouvoir un partenariat étroit avec la Russie et des dynamiques de co-développement avec les pays de la Méditerranée et du continent africain 


Nous lançons un appel citoyen à tous ceux qui partagent notre conviction qu'il est grand temps de changer de cap, résolument, et de refaire l'Europe, entièrement. Nous pouvons porter ensemble ce projet et cette ambition dès les élections européennes de mai 2014. 

Notre objectif est d'ouvrir une phase radicalement nouvelle de l'histoire européenne, en nous appuyant sur notre peuple et ses choix. 



*une fédération nécessitant un fort sentiment d’appartenance, un budget 20 à 30 fois supérieur à l’actuel budget européen et l’assentiment des « régions » riches pour payer pour les plus pauvres. 

jeudi 9 janvier 2014

Meilleurs Vœux


Le MRC 18 vous adresse ses meilleurs vœux de santé, bonheur et réussite pour 2014.
Vœux de succès républicains aux échéances électorales,
vœux de réorientation de l'union européenne,
vœux de réorientation républicaine du gouvernement  

mardi 3 décembre 2013

Agir face à la crise : les propositions du MRC

Après plusieurs années de politiques libérales et d’austérité, notre pays est en proie à de grandes difficultés.

Chômage, précarité, étranglement budgétaire des ménages, jeunes peinant à trouver leur place dans la société, la crise se fait durement sentir au quotidien. 
Face à cette situation, le MRC agit dans la majorité, pour que la politique de redressement de la France qu’il défend devienne celle du Gouvernement.

Voici les propositions du MRC pour sortir la France de la crise :

Réorienter la construction européenne :


• Montrer les voies de coopérations européennes, dans des domaines comme l’indépendance énergétique, l’e-économie, les grands travaux, les normes sociales et environnementales pour le commerce.
Rompre avec le libre-échange et l’austérité qui ne peuvent conduire qu’à la récession.
• Redonner de l’air aux entreprises françaises par une baisse du taux de change de l’euro.
Organiser le passage à la monnaie commune, pour que chaque Nation d’Europe puisse mener la politique monétaire adaptée à ses spécificités, au service du travail, de la croissance et de ses intérêts.

Relancer la croissance par la réindustrialisation de notre pays :


• Soutenir, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qui investissent dans l’innovation, la production et l’exportation pour nos emplois.
Protéger notre économie, s’opposer aux délocalisations qui détruisent le travail.

Redresser la France par l’Ecole :


Restaurer le niveau scolaire, défendre le principe d’Egalité dans l’accès à la connaissance.
• Revaloriser la formation professionnelle, levier d’insertion et atout pour nos entreprises
• Soutenir la recherche pour mettre notre pays au premier plan dans les domaines clés de l’avenir.
• Former les citoyens de demain : forger des esprits libres, unis par le même sens de l’intérêt général et animés par les valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité.

Affirmer la présence de la France sur la scène internationale :


Défendre une politique étrangère autonome.
• Appuyer la recherche et le développement de coopérations avec les grands pays émergents (Russie, Brésil, Inde, Indonésie, Chine etc.)

lundi 10 juin 2013

Réunion Débat



La Fédération du Cher du
Mouvement Républicain et Citoyen

Vous invite à une réunion-débat :
L’Euro, sa crise … et après ?

Animée par Jean-Yves AUTEXIER, Ancien Sénateur


Jeudi 20 Juin à 18 h30 à BOURGES
 Salle n°4 Espace Michel de Bourges, 
N'hésitez pas à vous pouvez vous inscrire sur notre page facebook.

mercredi 29 mai 2013

La région Centre et ses "bassins de vie"



La région Centre dans le cadre de sa stratégie « ambitions 2020 » met en place une réflexion par « bassin de vie », elle vient d’instituer des comités de pilotage pour partager un diagnostic.

Ce qui frappe dans les documents préparatoires, c’est que nulle part n’est fait référence aux communes et aux collectivités territoriales, mais le mot territoire figure plus d’une vingtaine de fois. Le territoire étant une collectivité sans les citoyens, cela en dit long sur l’approche technocratique de ses documents.





De plus, le découpage des « bassins de vie » parait incongru. Le « bassin de vie » de Bourges s’arrête à l’ouest à 10 km au niveau de Marmagne (1)  et à l’est à 70 km, à la Chapelle Montlinard (2) et Cours les barres (3). Comprendra qui pourra !

Au niveau des enjeux, l’objectif mis en avant, c’est le renforcement de Bourges et de son agglomération  au détriment des communes rurales des alentours. On avait eu un avant-gout au niveau de SCOT (Schéma de cohérence territoriale) ou sous prétexte de lutter contre le mitage, on limite les constructions en zone rurale pour privilégier Bourges.

Une véritable politique d’aménagement du territoire nécessite un équilibre entre le rural et l’urbain, l’un ne peut être sacrifié au bénéfice de l’autre faute de quoi la formule « bassin de vie » pourrait vite être le « bassin de mort » de nombreuses communes rurales qui perdent commerces et services.


Il est encore temps d’agir, auprès des élus régionaux pour éviter l’irréparable.